Les armoiries colorées qui identifiaient les chevaliers médiévaux et que leurs descendants arborent encore aujourd’hui.
L’image d’un chevalier tenant un bouclier portant ses armoiries et tentant de porter un coup à son adversaire est familière au cinéma. Dans ces tournois médiévaux, où les combattants portaient une armure complète, ces emblèmes colorés étaient le seul moyen de les identifier.
La tapisserie de Bayeux, qui dépeint la célèbre bataille de Hastings en 1066, semble montrer un précurseur de l’héraldique « moderne » sur le champ de bataille.
L’héraldique est apparue à une époque où la plupart des gens ne savaient ni lire ni écrire. Au lieu de mots, on utilisait donc de simples symboles pour indiquer l’identité du porteur.
Cependant, une condition essentielle de l’héraldique est que deux individus ne partagent pas les mêmes armoiries. Cette exigence a rapidement donné lieu à des dessins de plus en plus compliqués, ce qui a finalement conduit à la nomination d’autorités héraldiques pour formaliser le processus.
Le travail du héraut consistait à accorder des armoiries à des individus et à tenir des registres, une tâche qui se poursuit aujourd’hui par des officiers d’armes nommés par la Couronne au sein du collège d’armes.
Dans le cadre de la réglementation de l’héraldique, une méthode formelle de description des armoiries a été mise au point. Appelée blason, cette description est unique et sans ambiguïté et fournit suffisamment d’informations pour qu’un artiste héraldique puisse reproduire les armoiries. Elle peut cependant constituer un mystère pour les non-initiés.
L’héraldique plonge peut-être ses racines dans la nuit des temps, mais si vous souhaitez vous familiariser avec cette forme d’art ancienne, il existe de nombreux logiciels pour vous aider. Une ressource en ligne intéressante se trouve sur le site Drawshield. On y trouve un outil de création d’armoiries et même une fonctionnalité qui tente d’en dessiner une à partir d’un blason.