Même si Twitter est un réseau social largement utilisé de par le monde, il n’en reste pas moins un moyen de communication très surestimé par les médias et les geeks qui y voient pour les uns surtout un redoutable concurrent et pour les autres une source d’amusement et un défouloir pour passer le temps.
Le fait de poster un tweet sur Twitter ne transforme pas son auteur en journaliste ni en personne intelligente. Car, n’importe qui peut publier absolument n’importe quoi sur Twitter, il suffit de l’écrire puis de cliquer sur le bouton Tweet pour qu’aussitôt une masse de perroquets sans cervelles relaient une information qu’ils ne prennent ni la peine de vérifier ni même de comprendre ni même parfois de lire. Et en général, plus c’est gros, plus ça passe comme une lettre à la poste.
Les fausses informations, les mensonges, les rumeurs les plus infâmes, les approximations, les accusions infondées, les trucages photo, les ragots, les propos racistes, les insultes, les règlements de compte… sont le fonds de commerce de Twitter qui ne fait pas grand-chose pour endiguer ce flot incessant d’âneries que certains attardés imaginent avec les quelques neurones que constituent leur piètre intelligence.
Twitter est fréquenté par des individus névrosés. Le réseau social n’a de social que le nom, car en réalité chacun dialogue dans son coin sans se soucier des autres. Twitter est une somme d’égoïsmes, pas une communauté.
Lancer un appel au secours sur Twiter c’est comme espérer de l’aide dans le métro en cas d’agression ou encore de pisser dans un violon avec l’espoir que retentisse une mélodie. Personne, absolument personne ne va réagir à cet appel au secours.
Le naufragé demande qu’on l’aide sur Twitter, des volontaires pour tweeter son SOS ?
À mon avis, le résultat va plutôt être une avalanche de tweets pour se moquer de la personne en difficulté et pour certains l’attente morbide qu’elle coule à pic.
Dans mon billet d’hier, j’évoquais le Triangle des Bermudes numérique où pas mal de personnes disparaissent chaque année.
Aujourd’hui voici une illustration d’un geek en détresse qui tente d’échapper à son triste sort, mais comme pour les malheureux passagers du Titanic, même si l’espoir fait vivre, la dure réalité, elle ne fait pas de sentiments.
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