On pourrait s’attendre à ce que nos députés soient assidus pour la tâche que leur ont confiée leurs électeurs dans leur circonscription. Grassement payés, bénéficiant d’avantages délirants (réserve parlementaire, remboursement des frais, personnel parlementaire pléthorique à leur service pour faire leur travail à leur place, gratuité des transports, tarifs réduits, régime de retraite à faire pâlir un syndicaliste de la CGT, vacances à rallonge à déprimer l’ensemble du personnel de l’Éducation nationale, assurance chômage particulière et très généreuse, petits cadeaux des entreprises amies, voyages d’études, invitations dans les restaurants les plus renommés…). On comprend pourquoi certains s’accrochent à leur siège avec tant d’opiniâtreté.
Pourtant, force est de constater que ces messieurs et ces dames n’en foutent pas lourd par rapport à ce qu’ils coûtent aux contribuables.
C’est ce que tout le monde a pu constater en visitant le site Nos Députés.
Malheureusement, il semble que le site, tout comme pour les députés, ne soit pas au plus fort de sa productivité.
Pour l’instant le site est aux abonnés absents. Espérons que ce coup de fatigue soit passager. Par contre le site Nos Sénateurs dédié au travail des sénateurs, autres grands stakhanovistes en chambre fonctionne toujours et le bilan est du même acabit.
Pourtant d’utilité publique, le site Nos Députés permet de suivre l’absence ou le peu d’activité de nos représentants à l’Assemblée nationale.
Il est toujours intéressant de savoir quels sont les députés qui fréquentent le plus le Palais Bourbon. Évidemment les absents ont toujours d’excellentes raisons de ne pas faire leur boulot. En général, ils disent être sur le terrain, à savoir dans leur circonscription, pour résoudre les problèmes des citoyens, ce qui curieusement ne fait pas partie de leur attribution ; les élus locaux ayant un mandat électif pour ça.
Pour ceux que la vie parlementaire intéresse, je leur conseille de visiter le site Projet Arcadie qui donne de précieuses informations factuelles sur les parlementaires. D’autre part, l’utilisation de la réserve parlementaire par les députés n’est plus désormais un secret d’état jalousement gardé ; le détail est publié sur le site Web de l’Assemblée nationale où le document devrait être actualisé chaque année.
Site : Nos Députés