Silverlight est un outil de développement propriétaire promu par Microsoft qui concurrence directement le très populaire langage Flash pour réaliser des applications Web dans un moteur de rendu vectoriel. Çà vous en bouche un coin tant de culture ? Concrètement, Silverlight permet de créer des sites Internet, d’y intégrer des animations et des vidéos et d’apporter de l’interactivité avec les visiteurs.
Comme son équivalent d’Adobe, Silverlight se présente comme un plug-in à installer sur un navigateur Web pour le doter des fonctionnalités du langage.
Certes, c’est bien beau les explications, mais concrètement qu’est-ce que cela permet il de faire ? Allez visiter le site de Silverlight et vous aurez quelques démonstrations des possibilités de la chose.
Le site revendique près de 800 projets qui sont des démonstrations techniques et des applications Web développées avec Silverlight.
Malheureusement (ou heureusement pour les mauvaises langues), le projet Silverlight a été abandonné par Microsoft au profit du langage HTML5 qui est langage de développement universel disponible sur toutes les plateformes matérielles.
La version 5 de Silverlight est donc la dernière à avoir été lancée par Microsoft au cours de l’année 2011. Cette ultime version est disponible pour les navigateurs Internet Explorer, Firefox, Chrome et Safari, aussi bien sous Windows que sur Mac. Elle prend en charge les systèmes 64 bits, gère l’accélération matérielle pour le décodage des flux vidéo au format H.264.
Microsoft a annoncé que cette version de Silverlight serait supportée jusqu’en 2021. Étant donné que cette date est quand même assez lointaine, il est quasiment certain que tous les sites conçus avec la technologie Silverlight auront disparu d’Internet bien avant cette date butoir.
Il est à noter que la dernière version du système d’exploitation de Microsoft Windows 10 et du navigateur Edge qui lui est exclusif ne prend pas en charge la technologie Silverlight. De plus, la technologie Flash connaîtra rapidement le même sort puisqu’elle est déjà exclue de bon nombre de navigateurs qui par défaut bloquent son plug-in et qu’Adobe pousse résolument les développeurs à passer au HTML5.