Un petit hot-dog pour la pause de midi ?

Pourvu que les défenseurs des animaux ne me sautent pas dessus lorsqu’ils vont découvrir cette image à ne pas prendre au premier degré, hot-dog signifie bien sûr « chien chaud », mais de là à passer à l’action…

L’origine du terme hot-dog est d’ailleurs savoureuse, enfin si j’ose dire. En effet, si le mot est bien entendu synonyme de saucisse, car il est vrai que le corps allongé de certains canidés n’est pas sans rappeler cet aliment, des rumeurs ont longtemps circulé sur les fabricants de ce sandwich à la saucisse qui utiliseraient de la viande de chiens, du moins dans un passé lointain et aux États-Unis et ce dès le milieu du XIXe siècle..

Depuis, il semble que la composition des saucisses ait été améliorée pour fabriquer ce petit pain allongé qui contient une saucisse cuite.

Pour briller en société, pour désigner la pratique alimentaire qui consiste à se nourrir de viande de chien, on emploie le terme cynophagie.

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Même si cette consommation de viande canine n’est pas très répandue dans nos contrées, sauf peut-être chez certains restaurateurs chinois qui aiment aussi, pour varier les menus, proposer à leurs clients de la viande de chats ou même de rats, il faut savoir que dans certains pays l’alimentation à base de viande de chiens est très courante.

C’est le cas notamment dans les pays asiatiques et même dans certains pays en Afrique.

En occident, fort heureusement, cette consommation de viande de chiens est interdite par de nombreuses législations.

Au cours de l’histoire de l’humanité, la cynophagie a largement été pratiquée par nos ancêtres, y compris les Gaulois. Jusqu’au début de XXe siècle, on trouvait même encore en France des boucheries canines.

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Ce fut aussi le cas pendant la guerre de 1870, où les boucheries canines furent très nombreuses à Paris. Il y avait même un marché au chien qui se tenait rue Saint-Honoré. Il faut dire aussi qu’on trouvait aussi à cette époque des boucheries spécialisées dans la vente de viande de chats et de rats.

Ce type de boucheries existe toujours en Corée du Sud et en Chine où on trouve des abattoirs à chiens. Les âmes pas trop sensibles pourront lire l’article que le magazine l’Express a consacré au festival de la viande de chien en Chine. Attention, il est accompagné de photos et de vidéos difficiles à supporter pour les amis des animaux…

Certains établissements ont été créés à Hambourg. La Suisse fait figure d’exception, puisque la consommation de la viande canine est autorisée, mais pas sa commercialisation.