Les déboires d’Apple en vidéo

Que l’on apprécie ou qu’on déteste les produits Apple et plus particulièrement l’iPhone, cette vidéo humoristique très méchante retrace le point fort de Steve Jobs à savoir vendre à prix d’or des produits technologiques tout à fait inutiles aux geeks ou prétendus tels en leur faisant croire qu’ils vont être indispensables dans leur quotidien ainsi dotés de matériels high-tech présentés comme étant hors du commun (téléphones, tablettes, ordinateurs…). Ses présentations marketing de nouveaux produits « révolutionnaires » scénarisées comme des shows sont encore dans toutes les mémoires des aficionados d’Apple.  Dans cette vidéo, j’ai particulièrement apprécié la file d’attente devant un Apple Store avec des personnages à têtes de Sims, en gros de bons et gras moutons de consommateurs écervelés limite zombies, prêts à dépenser une petite fortune pour faire l’acquisition du dernier modèle d’iPhone. Dans la réalité, ces files d’attente se forment bel et bien à chaque lancement de nouveaux gadgets d’Apple et démontrent à la perfection la vacuité des fortunés gogos clients d’Apple. Le combat symbolique entre les champions de Microsoft et d’Apple, Bill Gates vs Steve Jobs, rivaux de toujours, à grands coups de sabres lasers, sauce Guerre des étoiles est aussi très bien mené et voit bien entendu la victoire du créateur d’Apple sur les forces du mal (Microsoft) qui pour récompense reçoit la force sensée lui apporter la créativité débordante qui a toujours fait défaut à son concurrent.

L’empreinte d’Alphonse Bertillon

Alphonse Bertillon restera dans les annales pour avoir été en France l’artisan et le promoteur de la police scientifique notamment via l’exploitation, à des fins de résolution des enquêtes policières, des empreintes digitales toujours utilisées de nos jours, même si la preuve par l’ADN tend à supplanter cette technique exploitée dés la fin du 19e siècle. Le brave homme né en 1853 et mort en 1914 est donc l’ancêtre des enquêteurs high-tech très en vogue dans les séries policières qui ont tendance à transformer les écrans de télévision en annexe de commissariats. Cette technique, la dactyloscopie, nouvelle à l’époque (du moins en France) a permis l’arrestation d’Henri-Léon Scheffer pour devenir peu après un élément de preuve quasi irréfutable. Le criminologue Alphonse Bertillon ne s’est pas cantonné à cette technique d’identification puisqu’on lui doit d’autres procédés d’identification : l’anthropométrie judiciaire (système Bertillon appelé aussi bertillonnage), la méthode du « portrait parlé » (ou portrait-robot), la mise en service de carnets anthropométriques, le fichier photographique des criminels, l’identification des prisonniers, des nomades, des étrangers, des fous et des morts, etc. Deux ans après son décès, le laboratoire de l’identité judiciaire verra le jour. Toutes les méthodes modernes de biométrie et de fichage manuel puis informatique trouvent leur fondement dans le bertillonnage.
Le site Web Crimino Corpus retrace avec beaucoup de minutie sa carrière dont le fruit de son travail a donné naissance à l’identité judiciaire et aux méthodes de police scientifique.

Une vache de Chorégraphie, Cows & Cows & Cows

Cows & Cows & Cows est la dernière création de l’animateur et illustrateur anglais Cyriak Harris. La réalisation est complètement délirante et poétique à la fois et accompagnée d’une musique électronique susceptible à coup sûr de faire tourner le lait si ce n’est de faire danser les vaches qui se sont portées volontaires pour cette expérience vidéo très étonnante. Un troupeau de vaches très gracieuses, mais aussi quelques veaux sont mis en scène dans une vidéo dans laquelle ces animaux, on le soupçonne peu, révèlent des talents artistiques insoupçonnés. Après quelques pas de danse pour s’échauffer les pattes, quelques hochements de tête pour battre la mesure, quelques légers sautillements en guise d’exercice d’assouplissement et autres entrechats, nos amis bovins deviennent les sujets des expériences de l’artiste qui s’en donne à cœur joie pour prouver qu’une vache n’est pas qu’une simple productrice de lait, mais elle aussi une artiste complète : ces animaux savent virevolter, faire des sauts impressionnants, s’escalader les uns les autres, se cloner à l’infini, se transformer en tubes élastiques malléables, sont parfois dotées de pattes gigantesques telles celles des girafes et plus étrange encore se combiner entre elles pour former d’étranges chimères prenant la forme d’énormes araignées difformes ayant encore une apparence bovine, ce qui est particulièrement effroyable à regarder.

Création d’une mosaïque à partir d’une photo, PictoSaic

Comment à partir d’une photo de votre petite amie confectionner une mosaïque composée de milliers de clichés ? L’opération consiste à envoyer une image sur le site PictoSaic en cliquant sur le bouton Choisissez un fichier en bas de l’écran puis de choisir un thème graphique pour fabriquer une mosaïque constituée à partir de l’image originale. Pour la reproduire, on a à sa disposition une vingtaine de thèmes disponibles par exemple les animaux (chat, chien oiseau), les plantes (fleur, cactus), les voyages, les hommes, les femmes… Il est également possible de mélanger plusieurs thèmes pour restituer l’image finale qui sera composée de minuscules images.
En cliquant sur le bouton La photo-mosaïque sera composée uniquement de mon image répétée des milliers de fois, on constitue un effet graphique assez intéressant. Choisir le nombre de petites images à utiliser pour fabriquer votre œuvre, avec le paramètre 5400 on obtient de bons résultats. On peut aussi faire ressortir plus ou moins l’image principale en jouant sur les options de fondus proposées : aucun fondu, fondu léger, fondu prononcé ou fondu centré pour jouer sur la visibilité de l’image principale. Une fois les différentes options définies il suffit de cliquer sur le bouton GO! pour lancer la transformation.