Infographie en français des nouveautés de Firefox 5

À peine Firefox 4 livré au grand public, FF4 pour les intimes, que la date de sortie de la version 5 du célèbre navigateur Internet est déjà sur les rails.

Cette infographie présente les fonctionnalités à venir : Suppression du bouton Home remplacé par un onglet d’accueil, gestion des onglets, comptes utilisateurs, lecture des documents PDF, fonctionnalité de partage sur les réseaux sociaux, affichage d’une barre de progression pour les téléchargements, page d’accueil personnalisée…

Cette version 5 est prévue pour le 21 juin 2011.

Fantasme délirant ou réalité, en tout cas chez Mozilla on est beaucoup plus rapide que chez Microsoft qui est bien à la peine avec son Internet Explorer…

Depuis 2011, de l’eau a coulé sous les ponts. Les versions de Firefox se succèdent à vitesse grand V.

Le navigateur reste largement au niveau (notamment en ce qui concerne la gestion de la mémoire) par rapport à son grand concurrent qu’est Google Chrome, qui lui aussi enchaîne mises à jour sur mises à jour.

Pourtant, malgré toutes ses qualités, Firefox est délaissé par les utilisateurs. D’après Andreas Gal, ancien directeur technique chez Mozilla, la chute semble inexorable. Firefox serait comme beaucoup d’espèces en voie d’extinction.

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L’ingénieur se base sur les mises à jour quotidiennes de Firefox pour affirmer que l’avenir du navigateur est loin d’être assuré.

En effet, chaque jour et de façon automatique Firefox se connecte sur les serveurs de Mozilla pour vérifier si une mise à jour est disponible. Et malheureusement, la tendance des connexions est à la baisse. Firefox est impuissant à lutter contre le rouleau compresseur qu’est Google : incitation à installer Chrome quand on utilise une application Google (Gmail, YouTube, Google Doc…), partenariat avec les fabricants d’ordinateurs où Chrome est installé par défaut…

C’est aussi simple que cela.

Pour l’année 2017, la part de marché de Google Chrome est proche des 60 %, contre 12 % pour Firefox.

À titre de comparaison en 2015, Chrome atteignait 30 % de parts de marché et Firefox était là encore à 12 %. Le premier a considérablement progressé alors que Firefox stagne.

De plus avec l’arrivée des WebExtensions (prévues avec Firefox version 45 avec une finalisation avec la version 48 du navigateur), les développeurs commencent à quitter le navire.

Il faut en effet savoir que les extensions traditionnelles ne fonctionneront plus avec les versions à venir de Firefox, ce qui va obliger les développeurs à reprendre tout leur code, ce que la plupart d’entre eux ne feront pas.

L’idée d’un développement qui produirait un code pratiquement compatible avec Chrome et Opera est séduisante, mais il n’est pas certain qu’à court terme cette révolution soit acceptée par les utilisateurs qui vont perdre dans la bataille de nombreuses extensions qui leur sont utiles.

La disparition de Firefox serait vécue par un drame et signifierait que malgré une supériorité technique indéniable, le marketing et la publicité matraqués par Google ont eu raison du petit Poucet des navigateurs Web.