À découvrir une vidéo très instructive sur les objets technologiques du passé qui passent très vite au rayon des antiquités avec l’évolution des techniques qui a tout balayé sur son passage. Bientôt les iPhone et les iPad seront aussi énigmatiques pour les bambins de demain que le téléphone à cadran, le trackball, le mange-disques, le walkman ou la disquette souple pour ordinateur…
En écoutant les commentaires de certains des enfants mis en avant sur la vidéo, ils ne semblent quand même pas intellectuellement très avancés. Comme on dit, ils n’ont pas la lumière à tous les étages. Il semblerait qu’ils aient été choisis uniquement parce qu’ils ne sont jamais sortis de leur univers culturellement très limité et que l’imagination ne soit pas vraiment au pouvoir au sein de leur famille.
L’évolution de la technologie se fait à une vitesse fulgurante. Depuis le 19e siècle, rien ne semble arrêter le progrès. C’est vrai que les mentalités ne suivent pas toujours, surtout quand des facteurs religieux brident les capacités intellectuelles de certains groupes d’individus qui demeurent à la traîne et sont encore au Moyen-âge (et pour longtemps encore) dans leurs têtes d’arriérés, mais dans l’ensemble les gens dits normaux, ceux qui sont intégrés à la société, ceux qui fréquentent les écoles, suivent et adhèrent avec enthousiasme aux bienfaits de la modernité.
Depuis les vingt dernières années, beaucoup d’objets du quotidien sont donc passés aux oubliettes et pas seulement pour les enfants. Les adultes ont gardé en mémoire certains de ces objets du passé : consoles de jeux, magnétoscopes (dont la fabrication est maintenant définitivement arrêtée), téléphones filaires à cadran, appareils photo Polaroid et argentiques, disques vinyles (78 tours, 45 tours, 33 tours)…
Bientôt, à court terme d’autres objets et services obsolètes vont aller les rejoindre : télévisions, taxis, presse et magazines papier, livres et manuels scolaires…
Et pourquoi pas en patientant encore quelques décennies : le travail salarié, les agences bancaires, les bureaux de poste, les établissements scolaires, les administrations, les magasins… Beaucoup d’activités s’effectueront en ligne alors que le travail pénible sera fait par des robots ou des logiciels.