Comment Apple a évolué au fil du temps

Apple est une multinationale américaine qui a été créée le 1er avril 2016 par les deux Steve, Jobs et Wozniak. Très vite des divergences de vues sont apparues entre les deux hommes. Wozniak, un ingénieur de génie, prônait des ordinateurs ouverts pouvant être bidouillés à l’extrême, programmés et améliorés par n’importe qui (l’Apple II et l’Apple IIGS en sont des parfaits exemples), alors que Jobs, un commercial et un génie visionnaire (et pour beaucoup un charlatan baratineur de foire, pas bon à grand-chose à part peut-être copier les idées des autres), était lui favorable à des ordinateurs complètement fermés compatibles avec rien d’autre que le matériel et les accessoires vendus par Apple, histoire d’engranger un maximum de dollars.

C’est la vision marketing de Steve Jobs qui s’est finalement imposée et qui a encore cours aujourd’hui. Tous les matériels Apple, que ce soit les ordinateurs Macintosh, les téléphones (iPhone, les tablettes (iPad) ou les montres connectées (iWatch) sont complètement verrouillés avec l’optique de garder captifs un maximum de clients assujettis à la marque à la pomme.

Pour résumer cette situation, un petit dessin vaut mieux qu’un long discours…

D’une image d’entreprise baba cool (celle voulue par Wozniak), la multinationale a construit un écosystème commercial quasi policier (celui voulu par Jobs) où l’utilisateur n’a pas la moindre liberté de choix. Dès qu’un client est ferré, il lui est très difficile de sortir du système commercial imposé par Apple qui va l’empêcher par tous les moyens technologiques de migrer vers d’autres horizons plus ouverts. Les produits vendus par Apple interagissent plutôt bien entre eux, mais l’affaire se corse dès qu’il s’agit de les faire fonctionner en harmonie avec ceux des autres marques informatiques.

En bref : Apple vend très chers des ordinateurs et des produits ayant une architecture volontairement fermée, complètement en dehors des standards, rend ses clients captifs à la limite de l’adoration pour la marque pour certains d’entre eux (le culte de la personnalité qu’avait développé Steve Jobs a contribué à cet état d’esprit moutonnier) et cerise sur le gâteau, pratique l’optimisation fiscale, mais bien évidemment cette méthode malsaine est courante dans ce milieu.