Le Cloud computing prend l’eau

Pour ceux qui pensent encore que l’informatique dans le nuage (les geeks préfèrent d’ailleurs le terme cloud computing c’est bien mieux ça fait expert et branché) est une solution d’avenir, voici une petite image humoristique pour leur remettre les pieds sur terre… Encore une idée lumineuse qui va faire plouf ?

Évidemment, le concept du cloud computing est séduisant. Le fait de décentraliser sur des serveurs distants les données, les applications où même le système d’exploitation simplifie grandement les problématiques que sont le stockage, l’accès aux données, leur sécurité et leur partage, quel que soit le type de terminal, fixe ou mobile, depuis lequel on va y accéder.

Les multinationales du secteur que sont Google, Microsoft, Amazon, DropBox, etc. proposent depuis quelques années des offres cloud très séduisantes. Pour quelques euros par mois (voire un forfait annuel pour Amazon pour un stockage en ligne illimité), il est envisageable de conserver toute sa vie numérique sans se soucier des pénibles aspects techniques liés à leur accès.

Une connexion Internet fixe ou mobile suffit pour accéder à toutes les données en ligne que l’on aura pris soin de télécharger sur les serveurs sécurisés du prestataire choisi. Avec la démocratisation des liaisons haut débit, même des volumes considérables de data peuvent ainsi être décentralisée.

Avec le cloud computing, la défaillance d’un disque dur, matériel très fragile par nature, n’est plus vécue comme un drame, car tous les fichiers sont sauvegardés et synchronisés (une ou plusieurs fois) par ailleurs dans des data centers.

Il faut quand même garder à l’esprit que les fournisseurs de stockage en ligne sont souvent américains et que leurs centres de stockage sont souvent aux États-Unis ce qui n’est pas toujours très rassurant quand on manipule des données sensibles ou confidentielles.

cloudcomputing

Tout n’est pas rose pour autant. Il faut bien entendu que le prestataire soit à la hauteur, car à la moindre erreur et c’est la catastrophe. Les données s’évaporent dans la nature où tombent dans des mains mal de personnes mal intentionnées.

À méditer donc avant de franchir le pas…