Quelques démos en HTML5

Quelques démos en HTML 5 qui montre ce que l'on peut faire avec ce langage de programmation Web. Il s'agit de paysages animés avec la possibilité de jouer avec les couleurs.

L’empreinte d’Alphonse Bertillon

Alphonse Bertillon restera dans les annales pour avoir été en France l’artisan et le promoteur de la police scientifique notamment via l’exploitation, à des fins de résolution des enquêtes policières, des empreintes digitales toujours utilisées de nos jours, même si la preuve par l’ADN tend à supplanter cette technique exploitée dés la fin du 19e siècle. Le brave homme né en 1853 et mort en 1914 est donc l’ancêtre des enquêteurs high-tech très en vogue dans les séries policières qui ont tendance à transformer les écrans de télévision en annexe de commissariats. Cette technique, la dactyloscopie, nouvelle à l’époque (du moins en France) a permis l’arrestation d’Henri-Léon Scheffer pour devenir peu après un élément de preuve quasi irréfutable. Le criminologue Alphonse Bertillon ne s’est pas cantonné à cette technique d’identification puisqu’on lui doit d’autres procédés d’identification : l’anthropométrie judiciaire (système Bertillon appelé aussi bertillonnage), la méthode du « portrait parlé » (ou portrait-robot), la mise en service de carnets anthropométriques, le fichier photographique des criminels, l’identification des prisonniers, des nomades, des étrangers, des fous et des morts, etc. Deux ans après son décès, le laboratoire de l’identité judiciaire verra le jour. Toutes les méthodes modernes de biométrie et de fichage manuel puis informatique trouvent leur fondement dans le bertillonnage.
Le site Web Crimino Corpus retrace avec beaucoup de minutie sa carrière dont le fruit de son travail a donné naissance à l’identité judiciaire et aux méthodes de police scientifique.