Dis moi combien tu gagnes ?

Faire fortune en touchant le maigre salaire que vous verse votre employeur en échange de votre dur labeur reste un doux rêve bien loin d’être accessible aux prolétaires qui n’ont toujours pas compris qu’il fallait s’unir pour avoir une chance de gagner plus. Votre courageux patron se plaint continuellement qu’il ne s’en sort pas, couine qu’il est étranglé d’impôts, de taxes, de charges, qu’il va être obligé de déposer le bilan, qu’il travaille 80 heures par semaine pour des clopinettes, mais surtout que les pauvres sont bien trop payés, etc., mais lui bizarrement et immanquablement s’enrichit pendant que vous attendez mois après mois votre prochaine paye pour subvenir tout juste à vos besoins. Pour vous consoler de cette triste situation, l’application en ligne Probasis permet de s’enrichir virtuellement en faisant défiler sous ses yeux un compteur de gains hélas fictifs.
À partir de votre salaire mensuel ou de la somme que votre exploiteur patron se met chaque mois dans les poches à vous regarder trimer, vous allez savoir combien vous (ou lui plus certainement) gagnez d’argent par jour, par heure, par minute et à la seconde et ce que vous coutez à votre boîte quand vous glandez lamentablement devant votre PC des journées entières pendant que votre patron se saigne, j’ose dire se sacrifie pour assurer votre salaire exorbitant.

Sarkopipo : Des excuses bidons comme un pro

On connaît l’adage « Plus c’est gros, plus ça passe ». En d’autres termes, plus un mensonge est énorme, plus il a des chances d’être cru. Pourtant le métier de menteur est une activité de haut vol demandant entraînement, endurance et détermination, on ne peut absolument pas raconter n’importe quoi à n’importe qui tout en tenant la distance. Il faut rester crédible en évitant les contradictions les plus flagrantes qui démasquent les imposteurs ; les « physochomachins », les diseuses de bonne aventure, l’avide armée des escrocs de l’astrologie et tous les autres charlatans exploitant le fond sans fin de la stupidité humaine sont passés maîtres dans cet art.
Jusqu’à un ancien Président de la République, qui à juste titre était et reste un véritable artiste dans le domaine du pipotage. Pour imiter ce menteur patenté, à l’incroyable culot, rien ne vaut un simulateur en ligne appelé SarkoPipo pour produire des excuses bidon à servir à votre auditoire quand vous êtes dans la situation où il faut vous justifier avec brio. L’outil fonctionne à partir de cases à cocher où on choisit en premier lieu la nature de l’excuse dont on a besoin : Je suis en retard chez le coiffeur, je trompe ma femme, mon compte est dans le rouge, je conduis mal, je fraude dans le métro, je ne paie pas mes impôts ou je double les autres clients à la Poste.

Simulation agricole sur Internet : Simagri

Simagri est un jeu de simulation pour apprendre à gérer une exploitation agricole. Le joueur que vous incarnez est un agriculteur et vous essayez de développer votre exploitation agricole en gérant au mieux vos différentes cultures et élevages tout en prenant en compte les aléas de la profession. Cliquer sur inscription pour commencer à jouer. Avant de vous lancer en vrai, consulter les différents tutoriels qui vont vous expliquer les principes de la simulation. Ensuite, choisissez votre région d’implantation, votre type d’exploitation et c’est parti ! Attention, il s’agit d’une simulation de gestion plutôt complexe et quand même un peu austère, prenante quand on apprécie le genre, mais pas spécialement captivante pour les non-initiés aux jeux de gestion. Beaucoup de paramètres sont à prendre en compte : les cultures, les animaux, la concurrence, les employés, la météo, les bâtiments et le matériel, les emprunts bancaires, les achats, les ventes.
D’après le site, à ce jour, 210 000 joueurs et joueuses sont devenus exploitants agricoles, 19 000 000 d’animaux ont été élevés et 4 000 000 hectares ont et sont cultivés. À votre tour d’y participer!
La simulation permet entre autres de devenir éleveur de vaches laitières, d’être à la tête d’une vaste culture céréalière, de vendre du matériel agricole, de devenir maraicher (35 fruits et légumes à cultiver), etc. On peut également devenir propriétaire forestier, élever des animaux (140 races), ouvrir un centre d’insémination, construire des bâtiments, devenir associé dans une coopérative agricole, acheter du matériel et le revendre, vendre ses produits au marché…

Habilité, le jeu du chapeau

Exercez-vous à lancer des cartes dans un chapeau avec le jeu d’adresse Flipcard. Le jeu, sans aucune prétention autre que celle de vous distraire quelques minutes est très joliment réalisé et consiste à lancer des cartes dans un chapeau dans un laps de temps donné. Il faut d’abord à l’aide de la souris positionner le chapeau face à soi puis cliquer plus ou moins longtemps sur le bouton de la souris pour régler la force du lancer indiqué par un curseur en bas à gauche de l’écran. Ce n’est absolument pas gagné d’avance, car il faudra bien calculer son coup pour arriver à ses fins.
Le but du jeu est bien entendu de réaliser le meilleur score possible en réussissant à mettre les cartes en plein dans le mille dans le chapeau. Différents niveaux de jeu sont proposés : le chapeau est de plus en plus éloigné et il faut réussir à y jeter de plus en plus de cartes pour passer au niveau suivant.
Au fur et à mesure de la partie, des indications sont données à l’écran qui expliquent pourquoi un lancer a été raté : pas assez de force, appui trop court sur le bouton de la souris…
En bas de l’écran, le score et le temps restant sont affichés en permanence ainsi que le nombre de cartes qu’il faut encore réussir à jeter dans le chapeau pour passer au niveau d’après.
Un formulaire est prévu pour envoyer un lien à ses amis pour leur demander à leur tour de faire une partie afin de voir s’ils sont plus adroits que vous pour battre votre record.

Dessine-moi un zombie, ZombieMe

Un zombie est une créature (à priori imaginaire, mais sait-on jamais ?) morte-vivante atteinte d’une maladie très contagieuse consistant à s’attaquer violemment aux êtres humains non contaminés pour les transformer à leur tour en zombies assoiffés de sang et de chair fraiche. La littérature, le cinéma, les séries télévisées, les jeux vidéo… profitent allégrement de cette mode et aiment mettre en scène l’agressivité des zombies en appuyant très lourdement sur la frayeur qu’ils suscitent parmi les personnes non atteintes par le mal mystérieux et les bains hémoglobine qui immanquablement accompagnent toutes les histoires où ils apparaissent. C’est actuellement un véritable fléau très en vogue au même titre que celui faisant surgir à tout propos des vampires et autres créatures diaboliques.
L’application en ligne ZombieMe est un générateur gratuit d’images de Zombies que l’on obtient à partir de modèles ou de photos de personnes à envoyer sur le site avec dans l’idée de les transformer en monstres grâce à quelques effets spéciaux terrifiants qui vont les « zombifier » en quelques clics de souris. Le principe est enfantin, on charge d’abord une photo d’un visage bien propret sur le site, puis on ajoute quelques effets monstrueux genre œil démoniaque, dents pourries, hache plantée dans la tête, cicatrices, traces de sang, couteau planté dans l’oreille… qui vont transformer notre cobaye jusqu’à obtenir une tête de zombie plus vraie que nature. Les divers effets et maquillage sont cumulatifs, se positionnent, s’orientent et se dimensionnent à sa convenance pour venir se greffer sur le visage du futur zombie.