Cela arrive assez rarement, mais quand Twitter ou pire encore Facebook sont en rade, la vie de certaines personnes semble s’arrêter net. Le regard perdu, ils errent comme des âmes en peine.
Les pauvres bougres sont comme coupés du monde réel, pour eux plus rien n’existe en dehors de ces mondes virtuels des prétendus réseaux sociaux qui viennent brusquement de disparaître d’Internet pour une période indéterminée.
Sans arrêt, pour être sûr d’être là au moment de la résurrection de leurs idoles numériques, ils ont les yeux rivés sur l’écran de leur téléphone portable ou sur leur moniteur d’ordinateur, dans l’espoir qu’un signe de vie, même faible, même imperceptible, se manifeste pour ramener un peu d’espoir dans leurs vies qui sans ces réseaux sociaux semblent bien vaines.
Les réseaux sociaux agissent comme une drogue. À trop les fréquenter, outre la formidable perte de temps que cela engendre, une addiction mortifère survient assez rapidement en cas de surdosage.
Les personnes fragiles, les dépressifs, devraient s’abstenir de les fréquenter, au même titre qu’elles devraient impérativement arrêter de fumer ou de boire. Toutes ces addictions sont dangereuses et à moins de disposer d’une volonté de fer, il est très difficile de s’en débarrasser une fois que les mauvaises habitudes sont prises.
Il faut considérer Twitter ou Facebook comme des passe-temps, rien de plus. Les réseaux sociaux ne sont pas essentiels à la vie. Ce sont surtout des pièges à procrastiner. Leur utilité est plus que discutable…
En cas de panne, c’est une bonne occasion de passer à autre chose en faisant quelque chose de constructif plutôt que de rester passif devant son écran à regarder défiler les inepties publiées par les uns et les autres qui au bout du compte ne sont visibles qu’une fraction de seconde avant d’être remplacées par d’autres encore plus ineptes.
Pas Twitter ce matin, le site est en maintenance, pas de baleine pour annoncer l’opération, mais l’image ci-dessous. Bon le site est down et devrait réapparaître d’ici quelques heures… ou pas, peu importe après tout.
