Twitter en Égypte ou la malédiction de la momie

La démocratie n’est pas le régime politique qui est le plus en vogue sur la planète. La liberté, la séparation des pouvoirs, les élections régulières, la justice indépendante du pouvoir en place, la pluralité de la presse… ne font pas l’unanimité dans notre pauvre monde à la dérive.

Loin de moi l’idée de défendre les dictateurs et les régimes autoritaires, mais certains peuples ne sont tout simplement pas mûrs pour vivre en démocratie. Des siècles d’illettrisme et d’imbécilité entretenue avec la complicité de parasites religieux ont fait en sorte de maintenir ces pauvres bougres dans un état de quasi-animalité.

Pour ces êtres frustes, le principe même de démocratie et de liberté est intellectuellement incompréhensible. Pour eux, seules l’autorité et la force font loi et seul le plus fort survit dans ces contrées.

C’est le cas notamment pour toutes les populations arabes qui dans les mentalités sont dans leur ensemble restées bloquées quelques siècles en arrière. Dans leur tête, ils sont encore au Moyen Âge (et pour longtemps encore).

Il faut dire que leur religion ne les éclaire pas vraiment sur la marche du monde en les maintenant dans un univers de superstitions et d’ignorance. La colonisation occidentale a sensiblement amélioré leur niveau culturel grâce à l’alphabétisation et à l’éducation de ces peuplades. Elle n’a pas eu hélas de bienfaits à long terme, car sitôt l’indépendance politique obtenue (pas pour les masses bien entendu, juste pour quelques privilégiés qui pillent leurs pays), les mauvaises habitudes et l’obscurantisme ont vite repris le dessus sur les quelques lumières qui un temps ont éclairé ces pays.

Évidemment, Internet étant un moyen de communication et de mise en relation sans intermédiaire entre les gens, les pouvoirs s’empressent de le censurer ou de carrément le bloquer quand la révolte du bas peuple contre les despotes gronde.

En Égypte et ailleurs, le réseau social Twitter n’est pas dans les petits papiers du dieu Pharaon encore en place. Il a eu vite fait de museler l’oiseau un peu trop moqueur en l’enveloppant jusqu’à l’étouffer de bandelettes.

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Les bandelettes de la censure vont certes le museler… pendant un temps. Mais gare à la malédiction de la momie !