Les personnes qui ont en charge un ou plusieurs sites Web apprécient que ceux-ci soient en ligne et normalement accessibles. Évidemment les hébergeurs de sites affirment tous être les meilleurs du monde avec des taux de disponibilité proche de 100 % (de l’ordre 99,999 %), mais la réalité est évidemment beaucoup moins rose. De nombreux aléas techniques font que, trop souvent aux yeux des Webmasters, leurs sites sont hors ligne pendant un laps de temps qui paraît s’éterniser.
À part prendre son mal en patience, on n’y peut pas grand chose et en général la panne est résolue au bout de quelques minutes. S’il s’agit d’un problème tout à fait exceptionnel, ce n’est pas vraiment dramatique, mais quand in s’agit d’incidents à répétitions, la situation devient vraiment pénible.
Avec l’application en ligne Uptime Robot, on peut mettre sous surveillance un ou plusieurs sites Web (jusqu’à 50) pour mesurer leurs taux de disponibilité réelle tout au long d’une période. L’application est complètement gratuite.
Le fonctionnement est tout simple. Après s’être inscrit sur le service et avoir confirmé son adresse mail, on ajoute un premier site sur l’interface de gestion en précisant l’adresse du site (son URL) à surveiller et l’intervalle de vérification (de 5 à 120 minutes). À noter que l’on peut aussi utiliser Uptime Robot pour surveiller outre un site Web, par son URL ou son IP, faire un Ping sur un nom de domaine ou une URL, vérifier la présence ou pas d’un mot-clé sur une page Web et vérifier l’écoute d’un port IP particulier (HTTP, FTP, Pop… ou un numéro de port) sur une IP ou une URL.
Les alertes sont par défaut envoyées sur le mail associé à son compte. On peut aussi en définir de nouvelles dans la partie My Settings d’Uptime Robot. À ce niveau on peut ajouter d’autres adresses mail, récupérer un flux RSS des évènements associés à son compte, configurer une alerte à envoyer sur un compte Twitter et configurer l’envoi d’alertes par SMS.
Dans la partie Dashboard, on suit les évènements liés aux sites Web monitorés : Uptime, downtime pour les dernières 24 heures, la dernière semaine ou le mois en cours. Un graphique montre aussi l’évolution du temps de réponse du site Web.
Pour les développeurs, une API est même mise à disposition.
Le système fonctionne correctement. Il est plutôt simple à prendre en main et remplit parfaitement son rôle, même si on peut regretter que les emplacements de vérification ne soient pas très nombreux : seulement Dallas, Dublin et Singapour, pour l’instant.
Source : Uptime Robot
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