Un geek qui sait se faire pardonner

Un geek, même quand il est amoureux, c’est peu probable, mais pourquoi pas, doit parfois faire amende honorable quand il a été un peu plus qu’indélicat ou quand il s’est emporté à l’encontre de sa dulcinée qui n’a pas encore compris qu’elle comptait largement moins que l’ordinateur que le technophile adore par-dessus tout.

L’amour est certes aveugle, mais à part une geekette, aucune femme saine de corps et d’esprit ne peut tomber sous le charme d’un geek.

Mais même dans ce cas-là, le geek reste lui-même. En effet, lorsqu’on est un geek voire une geekette, on l’est jusqu’au bout, y compris lorsque l’on veut se faire pardonner…

Un gentil mot d’excuse qui a de la classe, avec un sibyllin CTRL + Z comme message principal, devrait alors arranger la situation, bien mieux qu’une réconciliation sur l’oreiller.

Pour ceux qui l’ignorent, CTRL + Z est une combinaison de touches pour annuler la dernière commande ou action sur un ordinateur sous Windows.

En quelque sorte, dans le cas présent, on oublie tout et on recommence.

CTRL Z

C’est vrai que j’aime assez me moquer des geeks. J’ai d’ailleurs appris tout récemment que le terme geek n’est d’ailleurs pas récent. L’origine du mot qui est germanique date XVIe siècle. À l’époque, on l’orthographiait geck et il désignait un parfait idiot. Au XIXe siècle, dans l’argot américain, le mot geek désigne toujours un idiot, mais qui a la particularité de se livrer à des actions spectaculaires ou ridicules.

Aujourd’hui, il est utilisé pour qualifier une personne qui est passionnée par les nouvelles technologies et plus particulièrement par l’informatique. Il n’a pas tout à fait perdu son sens initial, car les geeks de notre époque sont souvent considérés comme des imbéciles heureux qui à part tapoter sur leur clavier ne sont pas bons à grand-chose et de plus pas du tout adaptés à la vie en société.