Fin de la journée de la femme, la vie reprend son cours

Tous les ans, le 8 mars c’est la Journée internationale de la femme appelée aussi Journée internationale des droits des femmes, notamment en France. Par abus de langage, on entend souvent dans les médias l’expression Journée de la femme, mais il s’agit d’une expression abusive.

C’est à partir de 1977 que les Nations unies ont officialisé cette journée. Dans certains pays, cette journée du 8 mars est fériée (Russie, Chine, Cuba…), pour les hommes et pour les femmes ou seulement pour ces dernières (Chine, Népal, Madagascar…)

Les autres jours de l’année sont ceux réservés à l’homme, le mâle, l’alpha qui ne s’en laisse pas compter par les femelles, qu’il convient de mettre au pas en les renvoyant besogner dans leur cuisine.

L’idée qui part d’un bon sentiment est de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes.

Rien qu’à observer dans notre pays, soi-disant laïque, comment certaines religions traitent les représentantes du sexe faible, je me dis que la tâche est quasi insurmontable.

Pour certains la femme est un être inférieur, quasi diabolique, une esclave qui a été uniquement placée sur Terre par le dieu tout puissant auquel ils croient dur comme fer, uniquement pour assouvir leurs instincts les plus primitifs.

Chaque année, le 8 mars est la journée qui est certainement la plus terrible et la plus longue pour certains gros machos.

Une journée entière consacrée à entendre parler des malheurs des femmes. Et elles s’en donnent à cœur joie pour faire retentir leurs plaintes et leurs revendications.

Dès le lendemain, tout ce cinéma médiatique est oublié, rien n’a changé pour les femmes et les hommes continuent de les traiter comme ils le font depuis des millénaires. La loi du plus fort est toujours la meilleure.

Le 8 mars, sur les réseaux sociaux, les hommes se déchaînent pour exprimer leur dédain des femmes, parfois c’est de l’humour au second degré, mais pas toujours loin de là.

telecommande-macho

Cette télécommande hypothétique est supposée contrôler une femme au foyer. Il suffit d’appuyer sur une touche pour qu’un des besoins fondamentaux de l’homme de la maison soit immédiatement satisfait par bobonne : bière, nourriture, sexe, nettoyage, ménage, courses, dis oui, dis non, silence, dégage… La femme soumise s’exécute aussitôt. Le rêve devient réalité pour le despote domestique.

Bon la télécommande est opérationnelle, les piles sont neuves, c’est reparti pour un tour !

Ouf, la Journée de la femme est maintenant terminée. Un an tranquille sans plus en entendre parler.

Pour les bas de plafonds, religieux ou non, je précise que cette télécommande n’existe pas. Il s’agit d’humour, un concept difficile à comprendre pour certains…

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