Cours de langue de bois – Ecole Nationale d’Administration

L’ENA, L’École nationale d’administration est une grande école qui a été fondée en 1945. Elle assure la formation des hauts fonctionnaires français, mais aussi étrangers.

Plus généralement, elle est considérée comme l’école des élites qui génération après génération se reproduit dans ses modes de pensée et de fonctionnement.

Rapidement, les énarques ont phagocyté la vie politique française, les hautes sphères de l’administration, ainsi que la direction des entreprises publiques et privées.

Pourtant malgré leur formation de haut niveau, ces derniers ne sont pas à hauteur des enjeux qu’ils doivent relever dans leur travail pour redresser la France.

Les résultats, notamment pour la politique économique, la bonne gestion des deniers publics et plus généralement en terme de réforme efficace des rouages de l’État ne sont pas au rendez-vous.

Il semblerait que l’uniformité de l’enseignement qui est prodigué à l’ENA soit à remettre en cause. L’école ne serait qu’une fabrique de clones, qui ne feraient que recracher bêtement des recettes économiques qui ne fonctionnent pas.

Les discours des énarques qui s’orientent dans les carrières politiques sont bien rodés. On sent qu’ils se sont bien entrainés pour devenir des champions de la rhétorique.

Voilà tout ce qu’il faut savoir pour faire femme ou homme politique : un texte, de la mémoire et surtout beaucoup de force de conviction (c’est le secret).

ena-langue-de-bois

Tout est résumé dans le tableau ci-dessus qui vous permettra sans le moindre problème de mener une longue carrière politique en pratiquant jusqu’à plus soif la langue de bois d’un blablateur de haut vol.

Quelques phrases-clés suffisent à se sortir de toutes les situations en répondant à toutes les questions épineuses qui se posent, quel que soit le sujet abordé, ce dernier importe peu.

L’objectif n’étant pas de proposer des solutions concrètes à des problèmes bien réels, mais plutôt d’endormir le citoyen lambda en le berçant de belles paroles bien creuses qui n’engagent pas à grand-chose.

Et n’oubliez pas, comme le disait Henri Queuille, qu’il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout.

Ce grand principe est admirablement appliqué en France depuis des décennies avec le grand succès qu’on lui connaît.

Source – Le site de François-Bernard Huyghe