Une bouteille de vin pour célébrer Hadopi

La Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (pour faire plus court HADOPI), rien que le nom à rallonge donne une idée de la machinerie tentaculaire qui a été mise en place en 2009, est supposée être une commission de protection des intérêts des titulaires des droits des œuvres protégées au titre de la propriété intellectuelle.

En gros, elle est censée lutter contre les vilains pirates (qui comme chacun le sait volent et pillent à tire-larigot musiques, films, séries, livres, magazines…) d’abord en les avertissant par mail, en leur coupant si besoin Internet puis en les trainant en justice en cas de récidive. Son incroyable bilan est proche du néant.

Évidemment le machin composé de pompeux fonctionnaires payés à prix d’or est complètement inefficace et à part faire rire les pirates n’a jamais réussi à faire la preuve du bienfondé de son existence. Nous sommes là devant un organisme composé d’une cinquantaine de personnes, doté d’un budget annuel de plus de 6 millions d’euros, dont la suppression a souvent été évoquée, mais qui néanmoins continue à creuser un peu plus le déficit des dépenses publiques.

Pour protéger les droits d’auteur, il serait bien plus simple de mettre en place une licence globale payée par tous les internautes, justement redistribuée, mais la simplicité et le bon sens ne font pas bon ménage avec la logique administrative française. Il ne faut pas se voiler la face, tout le monde télécharge illégalement sur Internet. Il est impossible de réguler cette situation, donc autant la légaliser, car de toute façon les moyens dont disposent les « vilains pirates » sont innombrables : peer to peer, torrents, newsgroups, téléchargements directs, streaming, débrideurs, serveurs FTP privés…

Les moqueries sont légion pour ridiculiser Hadopi et les sbires prétentieux qui gravitent dans son sillage.

En voici un bel exemple avec une bouteille de vin, cuvée HADOPI, certainement pour boire un coup à sa santé, en attendant sa disparition définitive.

C’est une bouteille de vin un peu spéciale pour célébrer un évènement, surtout si les convives sont des adeptes du téléchargement à tout va !

cuvee-hadopiS’agit-il d’une infâme piquette ? Je ne suis pas convaincu que les geeks apprécient cette cuvée au goût amer pour leurs papilles si délicates…

Les plus observateurs auront aussi remarqué le symbole mathématique PI qui apparaît sur l’étiquette de la bouteille.

4 réflexions au sujet de “Une bouteille de vin pour célébrer Hadopi”

  1. Je ne suis pas un fin connaisseur mais il m’a laissé une bonne impression, et les (rares) personnes triées sur le volet à qui j’ai fait goûter ce doux breuvage ont su l’apprécier à sa juste valeur ;)

  2. Merci pour la photo !!! :)

    Bon tu confirmes c’est pas de la piquette parce que à vue d’œil çà à pas l’air très digeste.

  3. Hey mais c’est ma photo ! o_O

    Non il était pas mauvais ;) j’en avais acheté un carton à l’époque :p

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