Mes tops 10 logiciels utilisés version 2014

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J’ai été sollicité par Thierry pour participer à la chaîne d’articles où il demande à des blogueurs d’indiquer les 10 logiciels qu’ils utilisent le plus en 2014 au quotidien. J’avais déjà participé à une série similaire en juin 2011 où le but du jeu était d’établir une liste de ses 10 logiciels gratuits préférés. Je note que cette fois la gratuité des logiciels n’est plus un critère de choix. En trois ans, techniquement pour moi les choses ont peu évolué : je suis toujours sur PC sous Windows 7 Pro et je ne pense pas adopter un autre système dans les mois à venir. La schizophrénie nécessaire dans l’utilisation de Windows 8 ne m’a pas convaincu, loin de là, et concernant Linux je reste toujours sur ma faim dans l’attente d’un système d’exploitation qui ne soit pas exclusivement fait pour se faire plaisir histoire de pouvoir se dire qu’enfin Microsoft ne fait plus partie de son environnement informatique. Par rapport à ma liste précédente, je n’utilise plus du tout TVO, ni TS Muxer, ni IMG Burn (je ne grave plus aucun support) et j’ai abandonné SuperCopier. J’utilise de plus en plus de services en ligne (principalement ceux de Google) et j’ai opté pour des sauvegardes en ligne (Google Drive dont les tarifs de stockage très bas m’ont incité à franchir le pas).

Carte des détections de virus par Kaspersky

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Kaspersky est un éditeur de logiciels antivirus et de sécurité très réputés pour leur efficacité pour lutter contre les virus informatiques et plus généralement pour contrecarrer les menaces rencontrées sur Internet. Ces utilitaires sont installés sur des millions d’ordinateurs de par le monde et l’éditeur d’origine russe a eu l’idée de produire une carte géographique qui s’actualise en temps réel pour afficher les diverses détections effectuées grâce à ses programmes. En fonction des six types de dangers ou d’attaques pris en compte sur la carte (virus détecté automatiquement dans un programme, demande manuelle d’analyse de fichiers, virus détecté sur une page Web, virus reçu par mail, intrusion, vulnérabilité), des points lumineux s’allument un peu partout sur le globe ou sur le planisphère (la vue se change en cliquant sur un bouton dans la palette d’outils à droite de la fenêtre).
La carte appelée Cyber Threat Real Time Map est particulièrement réussie graphiquement parlant. C’est une représentation animée en 3D de la Terre avec la possibilité de s’approcher au plus près d’une zone ou d’un pays particulier. Pour chacun d’entre eux, on a en permanence le nombre d’attaques qu’il subit toujours classées en six typologies. Périodiquement un cartouche apparaît à l’écran pour montrer les statistiques d’un pays en particulier.

Un élégant lanceur d’applications pour Android

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Ce n’est pas vraiment un gros problème, mais quand on a sur son téléphone ou sur sa tablette Android de nombreuses applications d’installées, on a parfois un peu de mal à les retrouver parmi toutes les icônes placées sur les différents écrans de lancement (Accueil ou les autres) qu’on a pris la peine de configurer. L’accès par le gestionnaire d’applications n’est pas non plus très rapide, car il faut faire défiler une longue liste de noms d’applications avant d’identifier celle qu’on souhaite lancer. Pour les personnes qui n’ont que quelques programmes, le système par défaut proposé par Android est suffisant, mais pour celles et ceux qui consomment des dizaines de programmes, il faut avoir sous la main un moyen de lancement un peu plus pertinent.
C’est ce qu’apporte l’application CircleLauncher. La version gratuite du programme est largement suffisante pour tester ses fonctionnalités qui pourront être étendues avec la version complète vendue 1 euro. L’interface de CircleLauncher a été correctement entièrement francisée. L’outil se présente sous la forme de widgets (autant qu’on veut) à positionner et à configurer selon ses besoins. Dans sa forme de base, il se présente comme un lanceur dont l’icône ronde fait apparaître les applications, les favoris ou les contacts qui y sont associés sur un cercle. On accède à ses éléments d’un seul clic pour les lancer ou appeler un contact.

Partager ou intégrer une carte Google Maps

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Google a récemment déployé une nouvelle mouture de son outil de cartographie en ligne Google Maps. Il s’agit essentiellement de modifications de l’interface, mais pour certaines fonctionnalités, il faut tâtonner un peu pour s’y retrouver. C’est le cas pour la fonction permettant de partager une carte ou un itinéraire avec des contacts pour les guider vers un endroit, matérialiser une adresse ou un lieu sur une carte, etc.
Depuis Google Maps, on affiche sur la carte l’endroit souhaité en cliquant sur un point quelconque (certains lieux sont clairement identifiés) ou on demande le tracé d’un itinéraire dans le menu qui est accessible en haut à gauche de la fenêtre (des options sont prévues pour indiquer le mode de déplacement : en voiture, en transport en commun, à pied, en vélo, en avion ; on peut même afficher l’aperçu de l’itinéraire dans Google Street View en cliquant sur le lien Aperçu), en cliquant sur la minuscule icône en forme de roue dentée en bas à droite de la fenêtre, on accède à un menu permettant entre autres de partager et d’intégrer la carte affichée à l’écran. Depuis la fenêtre qui s’affiche, on a d’une part la possibilité de Partager le lien de la carte (ou de l’itinéraire) en récupérant le lien par copier-coller. Une URL abrégée s’obtient en cochant la case URL abrégée ce qui a pour effet de produire une URL très courte (raccourcie par le service goo.gl ; Google URL Shortener) à la place d’une adresse à rallonge pas très esthétique à présenter sur une page Web.

Envoyer d’un clic un lien par mail, Linker

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Pour envoyer des liens vers des pages Web à mes proches et à mes connaissances et même parfois à moi même j’use et j’abuse de messages mail ayant pour objet le lien de la page que je juge intéressante et dans le corps du message une courte explication. C’est mon outil de veille à moi, très old school, mais qui fonctionne très bien avec tout le monde et toutes les configurations. Je retrouve les liens envoyés dans ma boîte de messagerie avec toutes les fonctionnalités de recherche que l’outil inclut. Pour réaliser cette manipulation élémentaire, j’utilise depuis des années l’extension pour Chrome Send from Gmail qui ajoute une icône dans la barre d’outils du navigateur pour d’un clic de souris envoyer le lien d’une page Web à des contacts. Cette façon de faire évite bien des copier-coller qui deviennent très vite fastidieux.
J’ai découvert récemment une autre extension pour Chrome appelée Linker qui fonctionne selon le même principe d’envois de mails tout en ajoutant un commentaire optionnel aux liens qu’on va envoyer, mais en apportant quelques raffinements dans son utilisation. Après avoir autorisé son compte Gmail à interagir avec l’extension, l’icône de celle-ci est ajoutée dans la barre d’outils.
En cliquant sur l’icône de l’extension, on accède à une fenêtre présentant les contacts à qui on a déjà expédié un mail via le système, à une boîte de réception pour retrouver les messages qu’on s’est envoyés et à une boîte d’envois qui centralise tous les mails qui ont été envoyés.

Twitter vu par vos amis, Nuzzel

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Twitter est un réseau social qui apporte des informations pertinentes pour qui a le temps de l’exploiter en profondeur. Pour ceux qui n’ont pas le loisir d’y passer leur vie à traquer news et buzz du jour, il est préférable de laisser faire ce travail ingrat par ses followers qui vont collecter à votre place la substantifique moelle de Twitter. C’est sur ce principe que fonctionne l’application en ligne Nuzzel. Après s’être authentifié à son compte Twitter et validé un mail, l’interface (en anglais) de Nuzzel s’affiche et donne un aperçu du contenu que vos followers relaient le plus sur le réseau social. À noter que Nuzzel prend également en charge Facebook, de la même façon en y connectant son compte, mais je doute qu’une quelconque plus value puisse être tirée de Facebook compte tenu de la faible qualité des contenus qu’on y trouve.
Depuis la fenêtre principale de Nuzzel, l’onglet News From Your Friends affiche les liens qui ont été les plus tweetés par vos followers. Le tri se fait par nombre de followers qui ont le plus tweetés une information ou par le nombre de fois ou une information a été partagée. Un filtre en haut de l’écran est prévu pour prendre en compte un intervalle de temps : de une heure à une semaine.

Les grandes villes sur Instagram, Instant Peeping

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Il faut bien reconnaître que l’application en ligne Instant Peeping a un petit côté je regarde par le trou de la serrure avec l’espoir de me rincer l’œil en assistant à la projection d’un flot incessant de photos qui s’affichent en temps réel sur une carte géographique. Pour le moment l’application qui s’utilise sans inscription ne donne une vue que sur cinq grandes métropoles, Paris, Stockholm, Londres, New York et Tokyo. Et encore, il ne s’agit que des centres-ville matérialisés par un cercle sur la carte. Après avoir choisi la ville pour laquelle on veut assister en temps réel à l’affichage des photos dès qu’elles sont publiées sur Instagram, il n’y a plus grande chose à faire que d’attendre que les clichés apparaissent ce qui ne prend que quelques secondes.
Les vignettes des photos s’affichent sur la carte zoomable. Chaque photo est aussi représentée par un point sur la carte. En cliquant dessus, on affiche un agrandissement de la photo dans une vignette avec éventuellement, le lieu précis où elle a été prise. Au bout de quelques minutes d’utilisation, la carte est déjà très fournie. Évidemment tout et n’importe quoi peut apparaître à tout moment : des photos de monuments prises par des touristes, des photos de nourriture, des nanas en petites tenues, des andouilles torse nu, des selfies, des photos d’animaux, etc.

Trouver de l’aide sur les applications Google

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Google est une énorme multinationale adulée par certains et rejetée par d’autres. Les premiers n’utilisent que des applications Google, ce qui est tout à fait possible (et légitime) dans le cadre d’un travail bureautique courant, les autres, redoutant une mainmise sur leur vie privée (c’est leur droit), cherchent à tout prix à ne pas en dépendre et fuient comme la peste tout ce qui sort de près ou de loin des cerveaux des développeurs employés par la firme de Mountain View. La bonne mesure se situe certainement entre ces deux extrêmes de toute façon incompatibles entre eux que personne n’arrivera jamais à concilier. Ce qui est certain par contre c’est qu’à un moment ou à un autre, on utilise une application Google que ce soit le moteur de recherche, Gmail, Google Drive, YouTube… Comme il s’agit de programmes gratuits (du moins dans les versions de base), il ne faut pas s’attendre à pouvoir consulter une épaisse documentation papier expliquant point par point les fonctionnements des divers outils. C’est à force d’utiliser ces programmes qu’on arrive à les exploiter au mieux.
Cependant des pages d’explications parfaitement rédigées en français existent pour aider les personnes qui ont un peu de mal à manipuler ces applications ou qui rencontrent des difficultés de fonctionnement dues à des bugs dont les produits Google ne sont évidemment pas dépourvus.