Casse-tête de lignes sur Android, Flow Free: Bridges

flow-free-bridges

Parmi les jeux que j’apprécie particulièrement, ceux dont les règles s’apprennent en moins de 30 secondes ont ma préférence surtout s’ils arrivent en même temps à être captivants, voire addictifs. C’est le cas de Tetris, Pacman, Lemmings, etc. Sur Android, je viens de tomber sous le charme d’un petit jeu de réflexion genre casse-tête appelé Flow Free: Bridges. Les règles du jeu sont extrêmement simples puisque le principe consiste à relier des cercles colorés de la même couleur en traçant des lignes entre eux. Les cercles sont placés sur une grille de tailles variables (5 x 5, 6 x 6, jusqu’à 14 x 14). On trace les lignes à l’écran à l’aide de son doigt en reliant deux cercles de même couleur en passant par le trajet de son choix. La ligne se matérialise alors entre les deux points. Il y a bien sûr une difficulté puisque deux lignes reliant deux cercles ne peuvent pas se couper sauf si elles passent sur un pont, d’où le nom de Bridges. Le jeu est en fait la suite de Flow Free dont il améliore le concept en ajoutant des ponts de passage pour les lignes.
Les niveaux de base du jeu sont gratuits avec un affichage publicitaire. En achetant des packs de niveaux supplémentaires, on supprime l’affichage des encarts de publicités. Dans la version gratuite, plus de 900 niveaux de difficultés croissantes sont à résoudre. Les niveaux sont très progressifs, d’abord très faciles puis de plus en plus compliqués à résoudre quand on essaie d’éviter que les lignes colorées ne se coupent sur la grille.

Deux extensions pour protéger Chrome

privacy-guard

La plupart des utilisateurs de Chrome estiment que les extensions qu’ils installent apportent des fonctionnalités supplémentaires intéressantes au navigateur, mais ils ignorent qu’elles peuvent aussi provoquer des dysfonctionnements ou pire être la porte d’entrée à l’installation automatique de virus, malwares, adwares et autres cochonneries numériques. En retirant récemment deux extensions problématiques du Chrome Web Store, on a appris à cette occasion que Google ne validait pas les mises à jour successives des extensions Chrome et que par conséquent des personnes malveillantes pouvaient très bien profiter de cette lacune pour modifier après coup des extensions de leur cru ou rachetées à d’autres développeurs avec pour objectif d’installer leurs saletés via le processus des mises à jour automatiques propres aux extensions.
À ma connaissance, pour le moment les extensions modifiées étaient prévues pour afficher des liens publicitaires sponsorisés sur des pages Web, mais face à l’imagination débordante de certains aigrefins, tout est imaginable en la matière.
Pour se prémunir contre cette menace, j’avais présenté une extension appelée Shield for Chrome qui détecte les activités suspectes des autres extensions. En complément, il peut aussi être utile de voir de quels droits disposent effectivement toutes les extensions et applications greffées sur Chrome.

Entraînement cérébral en ligne

entrainement-cerebral

Sur le site Web de TV5 Monde les personnes désireuses d’améliorer ou d’entretenir leurs capacités cognitives trouveront 15 exercices gratuits d’entraînement cérébral censés doper leurs neurones. Il s’agit d’activités en ligne qui font travailler la logique, développer la mémoire et destinées à améliorer le vocabulaire, la capacité à calculer, etc. Après avoir choisi l’activité à laquelle on souhaite participer, le joueur doit remplir un petit questionnaire pour établir son profil : sexe, niveaux d’étude et année de naissance. Ces renseignements serviront à calculer le score obtenu. Pour chaque jeu des explications sont données sur le jeu en lui même et sur l’objectif à atteindre et une indication explique quelles parties du cerveau sont sollicitées pour mener à bien l’exercice en question.
Avant de lancer une partie, il est possible de regarder un exemple sur le déroulement du jeu choisi. C’est plutôt bien vu, car les explications données ne sont pas particulièrement claires à comprendre. Les activités sont assez variées et pour la plupart d’entre elles pas spécialement faciles à mener à bien, mais la réalisation est soignée. Pour certains jeux différents niveaux sont disponibles, du plus simple au plus difficile. Les différentes activités sont adaptées pour être jouées depuis un navigateur Web sur un ordinateur. Certaines d’entre elles sont aussi compatibles et jouables depuis une tablette. Elles sont signalées par une icône particulière. Ces 15 jeux sont proposés par la société Happyneuron, spécialiste du domaine de l’entraînement cérébral.

Le détail de la réserve parlementaire

reserve-parlementaire

La réserve parlementaire est une somme d’argent dont chaque député et sénateur dispose pour subventionner ou financer des projets ou des associations de son choix. Les mauvaises langues parlent de clientélisme se matérialisant par la distribution d’argent aux bons copains du député en vue d’assurer sa réélection. Pour l’année 2013 ce sont plus de 80 millions d’euros d’argent public qui a ainsi été distribué sans le moindre contrôle par les 577 députés. Chacun ne dispose pas de la même réserve. Son montant dépend du nombre d’habitants dans la circonscription du député et d’autres critères d’attribution très opaques. Les disparités des montants sont énormes. Ce système me fait un peu penser aux écus d’or que le roi et les nobles faisaient jeter à leur passage pour contenter et se faire aimer des gueux peuplant leurs terres.
Jusqu’à hier (29 janvier 2014) le détail de la réserve parlementaire alloué et distribué par chaque député était un secret mieux gardé que le code nucléaire. Cette situation est en train d’évoluer puisque la répartition de la réserve parlementaire pour l’année 2013 est accessible sur le site de l’Assemblée nationale. Via l’utilisation d’un moteur de recherche, on accède pour chaque député aux détails des bénéficiaires des sommes allouées, aux montants respectifs et aux départements bénéficiaires. L’opération transparence est certes louable pour qui aura le courage d’éplucher le détail du tableau. À mon avis, la meilleure solution consisterait à supprimer cette prérogative régalienne qui n’a pas lieu d’être à notre époque.

Un outil de création logos, Square Space

square-space

La création d’un logo qui représente l’identité visuelle d’une entreprise doit être effectuée avec soin, car elle détermine fortement la manière dont le public perçoit l’image que l’on souhaite communiquer. Le logo doit être simple, facilement mémorisable et au bout du compte être associé complètement au nom de l’entreprise ou de l’activité sans qu’il soit nécessaire de donner le nom de cette dernière pour pouvoir être reconnu. Les grandes marques ne s’y sont pas trompées et tout le monde reconnaît d’un simple coup d’œil les logos d’Apple, de Firefox, de Google, d’Internet Explorer… pour rester dans le domaine des sociétés informatiques, mais ils sont importants, quel que soit le domaine d’activité.
La création d’un bon logo est une affaire de professionnel, l’opération a un coût non négligeable (plusieurs centaines d’euros pour un travail pro, parfois plusieurs millions pour une multinationale) et il faut faire en sorte que ce logo soit utilisable sur tous types de supports : bannière de site Web, cartes de visite, entête de lettre, bon de commande, facture, objets publicitaires, etc.
Quand on se lance dans une activité, en général on ne dispose pas de gros moyens financiers et la réalisation du logo se fait à la va-vite, car on se dit que ce n’est pas une priorité. Pour mener à bien cette tâche, l’application en ligne de création de logos Square Space, en grande partie gratuite pour les fonctions principales, permet en quelques minutes de réaliser un logo qui va avoir une certaine allure. L’application s’utilise sans inscription.

Le Tumblr des tweets que Larousse voulait publier

rendons-cesar-larousse

Chez Larousse, les têtes pensantes avaient eu l’excellente idée de publier un ouvrage intitulé « Les perles des tweets et du Net » pour leur collection « Les petits bêtisiers ». L’objectif étant de compiler dans un livre quelque 400 tweets rigolos qui pour certains sont de véritables traits d’esprit très impertinents qui jettent un regard acide sur l’actualité du moment et les travers de la société en général. Malheureusement l’initiative a fait plouf, Larousse a retiré de la vente son bouquin, car la maison d’édition avait omis quelques menus détails juridiques. D’une part la moindre des choses aurait été de demander aux auteurs des tweets compilés dans le livre leur accord pour reprendre leurs messages dans ce recueil et surtout ces tweets sont juridiquement la propriété intellectuelle de leurs auteurs respectifs et que légalement il est donc interdit de se les approprier. Devant le tollé provoqué par son initiative malheureuse et mal préparée, Larousse a décidé d’arrêter la commercialisation de sa compilation de tweets pour couper court à la polémique et faire cesser la grogne des auteurs qui se sont sentis spoliés par l’éditeur.
Les tweets en question se retrouvent maintenant sur un blog Tumblr nommé ironiquement Rendons à César ce qui n’est pas à Larousse. Pour le moment, ce sont plus de 200 tweets qui ont été repris sur ce blog.

Le troll pour les nuls, Easy Trolling

creation-troll

Quel que soit le sujet, dès que l’on jette un coup d’œil aux commentaires laissés par les lecteurs, sur un site généraliste d’informations ou même sur un simple blog, on est pris de vertige devant le flot d’inepties que certains osent publier pour faire valoir leur droit de réponse. Ces commentaires, en général complètement hors sujet, sont volontairement polémiques. Ils sont destinés à provoquer les autres lecteurs en discréditant soit l’auteur de l’article en question, soit les autres commentateurs qui ont donné leur avis. Cela s’appelle un troll. Concernant les nouvelles technologies et l’informatique, les trolls sont très nombreux : PC/Mac, Windows/Linux, Free/Autres FAI, nocivité des ondes des téléphones portables, téléchargements des œuvres protégées, protection de la vie privée/sécurité… Tout le monde à son avis à donner !
À mon avis, ils participent grandement au fait que dans un futur plus ou moins proche, les commentaires ne seront plus autorisés sur la plupart des blogs, les webmestres ayant autre chose d’autre à faire que de modérer des propos uniquement mis en ligne pour faire gonfler artificiellement une polémique. Ce phénomène ne se pas cantonne seulement à Internet, mais fonctionne aussi dans la vraie vie. Il suffit d’évoquer n’importe quel thème au cours d’un repas de famille pour en faire surgir un.
J’imagine que les responsables de ces trolls passent leur vie derrière leur écran d’ordinateur et se réjouissent de constater que la mayonnaise prend dès qu’ils sont à l’origine d’un conflit entre lecteurs qui vont commencer à s’insulter par commentaires interposés.
Réussir un bon troll n’est pas donné à tout le monde. Pour faire monter la sauce, il faut de l’expérience et savoir doser comme il convient la provocation pour qu’elle n’apparaisse pas d’emblée comme une grossière tentative de troll.

Amalgame en ligne de dictionnaires, DVLF

dvlf

C’est en parcourant le Top 100 des services Internet 2013 proposé par Thierry qui leur a consacré un billet sur son blog que j’ai découvert un dictionnaire en ligne que je ne connaissais pas, le Dictionnaire Vivant de la Langue Française ou DVLF pour faire plus court. La dernière fois que j’ai testé un dictionnaire de français en ligne, il s’agissait de TLFI, Le Trésor de la langue française automatisé, dont l’interface utilisateur quelque peu déroutante cache un contenu extrêmement riche. Ce dictionnaire est à utiliser en complément de celui proposé par le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, en bref CNRTL qui dispose d’une interface utilisateur un peu moins austère tout en proposant un contenu d’excellente facture. En passant je me demande si les promoteurs de ces dictionnaires en ligne se concertent pour leur attribuer des noms à rallonge aussi effrayants qu’une explication de grammaire du Bescherelle.
Pour en revenir au DVLF, il s’agit d’un dictionnaire qui regroupe plusieurs autres dictionnaires, disponibles en ligne eux aussi, au sein de la même interface : on y trouve les données du TLFI (cité plus haut), celles d’anciens dictionnaires (Littré, Jean Nicot…) du dictionnaire d’argot Bob et d’anciennes éditions du dictionnaire de l’Académie française (de la première édition à la 8e édition ; la neuvième est en cours d’élaboration…).
Toutes les définitions sont affichées au sein de la même interface. Il suffit de déplier un onglet pour lire la définition du mot recherché dans un dictionnaire en particulier.